Voyage Olé Olé.

 

Certains suivent des coquillages dorés sur les trottoirs . Un bâton dans une main et une carte de crédit dans l'autre pour vivre le frisson d'une marche vers une Compostelle fantasmée. D'autres Ryanairisent leur évasion  vers une boule de feu dans le ciel qui nous manque tant et qui darde de ses rayons généreux des populations qui mangent quand nous nous couchons et parlent fort quand nous nous taisons.

Nous choisissons de rejoindre les Ibères bruyants sur les traces fugaces d'un peintre dont les styles et les sujets ne font pas dans l'uniformité.

Francisco de Goya.

Redécouvert récemment lors d'une exposition à Lille  (on ne dit plus exposition mais immersion, voire expérience), Goya donc est né à Fuentetodos (de l'eau pour tous) près de Saragosse ou il a vécu, est exposé à Madrid et est mort à Bordeaux.

Fil ténu tendu entre les deux rives de la vie du peintre et graveur qui va nous servir de ligne rouge pour cette escapade olé olé.

Un détour par le Maroc n'est pas impossible et est souhaité.

Tafraout et ses roches bleues serait alors le point de retour de cette excursion à deux roues .

Encore une fois, cette année trouble sera néfaste à mes projets de plein-est.
Je crains que l'Abkasie, l'Osétie et la Géorgie ne doivent encore cette fois se passer de ma présence tellement souhaitée et maintes fois frustrée.

A ce jour, je n'ai pas envie de décrire plus avant notre voyage Ibère ou Berbère.

 

D