NORDde TanTan à Tallin

le jeu de mot méritait une traversée.

C'est plein nord.

Les Baltes sont à portée de boussole.

L'Allemagne, enfin presque...

L'ex RDA est encore humide de son passé. Maisons basses, rues larges, fermes immenses faites de briques rouges.

Quelques cheminées carrées d'où ne sort plus de fumée. Le blé vibre sous le soleil et se couche sous l'orage avec ou sans Merkel. 

 

 

Une route au delà du rideau de fer.

Le rouge domine dans cet arbre

Je stoppe et cueille en catimini, en fraude.

Mais, plus loin un autre et puis des miliers où l'on se sert.

Parti le plaisir de la maraude !

Reste en bouche le goût du Bigarreau

Et cette fraction d'Allemagne où tout est beau.

Ça vibre comme il y a un temps

 "kinderkoppen" disent les flamands

Bientôt recouverts de goudron

comme les nôtres ils périront.

Pour un progrès et le confort

de nos voitures à ressorts.

Dépêchons-nous de les visiter,

Ils auront vite fait de nous quitter.

La défunte RDA en était couverte.

Personne n'en déplore la perte.

Le folklore y perd encore une bataille

Roulons dessus avant qu'ils ne s'en aillent


 

 

En Pologne, faute de ponts

Il  y a des bacs sur le rivières.

Sur l'Elbe et ailleurs ils traversent

les autos sur des passages ondés.

Aussi vieux que ce beau pays, ils glissent

poussés par le courant et l'expertise

des marins d'eaux douces polonaises.

Chaque Ferry est une aventure

Quand la route ne suffit plus

c'est l'eau qui porte les voyages.

Les Polonais n'ont pas encore accepté que Jean-Paul 2 est tout à fait mort.

Désemparés, incrédules, ils doutent.

Le flou est incompatible avec la foi.

Alors pour ne pas la perdre, ils sèment des chapelles partout dans le pays. Comme le petit Poucet. Des piqures de rappel qui protègent de l'incertitude.



En collaboration avec Child Focus une nouvelle signalétique a été mise en place en Pologne.

S'inspirant de la cascade de scandales et les montagnes d'incompétence que la police et la justice belge ont vaillamment grimpé lors de l'affaire Julie & Melissa * , les autorités ont mis en place ces panneaux préventifs partout dans le pays afin de guider les polices et justices locales afin de faire le contraire de ce que nos crétins de militaires et nos stupides juges ont fait.

Soulignons cette belle initiative de la Pologne en la matière. Verrons nous ces panneaux bientôt au bord de nos routes ?

 


* Rappelons qu'aucun(e) des auteur(e)s de ces erreurs et mensonges n'a été puni(e) et qu'aucun(e) de ces prétentieuses personnes n'a désiré prendre ses responsabilités.




Ce panneau indique qu'à cet endroit il y a un criminel et une victime potentielle.

Double information. Le criminel s'étant fié au panneau précèdent, il est en forme. Il a repéré une victime et se met en chasse.

Après une course d'environ 200mètres, le criminel s'empare de sa victime

Le criminel creuse un trou pour y mettre sa victime après consommation.


 

 

 

 

 

 

 

 

Tout est bien qui fini bien. La victime a retrouvé sa maman. Elle habitait à 1 km du lieu de son enlèvement...tiens tiens..


Lituanie

Signalétique routière sur la présence d'animaux en Lituanie

Ici on souligne l'élégance du cerf qui saute

Là, il fait moins le malin car il vient de s'en prendre une.

Vache prudente

Attention, manchots sur la route. On approche du pôle !

Un voisin a laissé trois serpents s'échapper de sa baignoire


L'Estonie, quel ennui !

pour le motard qui aime la courbe, les montées et les pentes

pour l'homme sous le casque qui apprécie le sourire de la crémière

pour l'être qui nourrit son ventre aussi avec les yeux

pour ces raisons peu raisonnables et de mon seul point de vue

mais de mes yeux vus,

l'Estonie quelle beauté , quel ennui !

( paroles de motard qui aime tourner monter et descendre)

 

Je comprends pourquoi les Baltes tirent la gueule,

je viens de goûter leur " meilleur" chocolat...

Tout s'explique.


À fonds de Balte

je suis plein Este


On va à Riga, c'est la belle capitale



Baltique-plage

 

Sur le retour, la Pologne

La tente, le camping. Une Pologne


Assis devant mon chapiteau, je fais face au tentes d'un camp organisé par une organisation scoute catholique.

Vient le soir. Le temps des jeux et défis nocturnes qui ponctuent la journée de ces demoiselles.

Je suis ému par la vingtaine de "scoutes" toutes en uniforme qui défilent deux par deux vers la sortie du camp. Chemises impeccables, foulard noué dans les tons de gris au bas blancs. Chaussures de marche dont la qualité et le modèle sont le seul signe du statut social.

N'est-ce pas ça le rôle du vêtement unique ? Souligner l'appartenance à un groupe en laissant, malgré tout, une place à la personalité. 

Un petit chapeau "cloche" les coiffent. Elles marchent par deux dans le silence dont s'échappe quelques rires et murmures.

Le soleil passe à l'orange.

Elles se dirigent vers l'énorme étang autour duquel les cheffes ont imaginé les challenges du soir.

Très vite, les rires, les cris et le choeur de ces adolescentes fissurent le miroir immobile du lac.

Dans le silence léger du matin, encore embuées de leur nuit, elles cheminent en douceur vers les tables où, après une prière chantée, elles déjeuneront, animées par leurs conversations et l'espoir d'une journée de jeux et d'entraide.

Spectacle rare et tellement peu politiquement correct.

Dans la  Pologne en guerre, les scouts et scoutes ont acquis un statut et un rang que 55 ans de communisme et 30 ans de libéralisme effréné n'ont pas entamés.

Parfois catholiques, majotitairement athées ces organisations furent des relais et de précieux auxilliaires auprès des populations en terme d'entraide, de distribution de nourriture au victimes de la guerre.

Rôle que ne pouvait plus jouer l'état sous domination allemande.

Aujourd'hui, on peut ironiser et considérer ce genre d'organisations démodées.

C'est justement ce qui les rends utiles et émouvantes.

Peut-on leur préférer ces regards happés par les écrans qui ne croient plus que ce que les pixels racontent ?

D

 

Google Trad.

Siedzę przed moim namiotem, twarzą do obozu zorganizowanego przez jakąś organizację katolicką.

 Przychodzi wieczorem.  Czas na gry i nocne wyzwania, które uświetniają dzień tych młodych dam.

 Porusza mnie dwudziestu „harcerzy” w mundurach, którzy dwójkami maszerują w kierunku wyjścia z obozu.  Nienaganne koszule, szalik wiązany w odcieniach szarości z białymi pończochami.  Buty do chodzenia, których jakość i model są jedyną oznaką statusu społecznego.

 Czy nie taka jest rola wyjątkowego ubioru?  Podkreślaj przynależność do grupy pozostawiając mimo wszystko miejsce na osobowość.

 Zwieńcza je mały kapelusz „dzwonkowy”.  Idą parami w ciszy, z której ucieka kilka śmiechów i pomruków.

 Słońce zmienia kolor na pomarańczowy.

 Kierują się w stronę ogromnego stawu, wokół którego kucharze wyobrażali sobie wieczorne wyzwania.

 Bardzo szybko śmiech, płacz i chór tych nastolatków rozbijają nieruchome lustro jeziora.

 W lekkiej ciszy poranka, jeszcze mglistej po nocy, idą łagodnie w kierunku stołów, gdzie po śpiewanej modlitwie zjedzą obiad, ożywieni rozmowami i nadzieją na dzień gier i wzajemnej pomocy.

 Rzadki pokaz i tak mało poprawny politycznie.

 W ogarniętej wojną Polsce harcerze uzyskali status i rangę, której nie nadwyrężyły 55 lat komunizmu i 30 lat nieokiełznanego liberalizmu.

 Niekiedy katolickie, przeważnie ateistyczne, organizacje te były przekaźnikami i cennymi pomocnikami ludności w zakresie wzajemnej pomocy, dystrybucji żywności.

 Rola, której nie mogło już pełnić państwo pod dominacją niemiecką.

 Można ironicznie uznać tego typu organizacje za staromodne.  Właśnie dlatego są dla mnie przydatne i wzruszające.

 Czy możemy preferować te spojrzenia uchwycone przez ekrany, które już nie wierzą w to, co mówią piksele?

 D