Des routes, des chantiers et des cols vers Batumi et la Mer noire. Koutaïssi.

Vendre à boire et donner soif

Pire que le Torrey Canyon, la Marée de Russes sur la Mer Noire

Fuir l’Adjarie.
Cette région où les orages et les Russes pullulent et inondent notre voyage.
Populo d’outre Balkans dont le gras se déploie sur les plages peu accueillantes de cette Mer qui n’est jamais bleue.
Batoumi qui tente désespérément  d’oublier la faucille et le marteau en érigeant des constructions improbables et en béton, parangons du mauvais goût et de la fausse bonne idée.
Millions de mètres cubes de mortier déjà sales et surtout vides
Absolument vides et à vendre.
Ville de contraste où les vieux quartiers vivants tombent en ruine et les nouveaux, déserts, sont déjà délabrés.
Les rues étroites de Batoumi sillonnées par des crétins dont les 6 cylindres rivalisent en décibels avec les Woofers cadencés de musiques binaires.

Quitter doucement cette Géorgie dont les quelques perles sont difficiles à pêcher.
Par le Nord, frôler l’Abkazie et l’amende si l’on en traverse la frontière.