Un dernier mot

Quand le fou se tape la tête au mur c’est pour pouvoir dire : « ah ! que c’est bon quand ça s’arrête ».
J’ai la même impression quand je quitte un pays musulman.
Je suis fasciné par leur culture et l’appel à la prière m’est agréable aux oreilles.
De retour dans mes pénates, il me manque et je me réjouis toujours de le réentendre.
Mais quand je quitte une terre musulmane je me rends compte que tout ce que j’aime réapparaît à mes yeux.
 Tout d’abord, revoir 50% de la population mondiale est toujours un bonheur.
Plus de tchador, de Burka, de foulards imposés et confisqués par les barbus.
Des jambes, des épaules, des cheveux, des regards, des rires, des hommes et des femmes ensembles, des mains qui se tiennent, des baisers qui se donnent.
Pouvoir être léger sans le regard sévère des donneurs de leçons coraniques.
Boire une bière et goûter un verre de vin sans raser les murs et sans affronter les sourcils en V hypocrites de ceux qui le font en cachette car si les débits de boissons alcoolisées existent c’est qu’ils ont une clientèle de fidèles…
Quitter un pays musulman c’est aussi et d’abord ne plus entendre le sinistre bruit des claps-claps en plastique bleu, souvent portés avec des chaussettes blanches « tennis » en toute occasion et qui se traînent et frottent en toute situation. Symbole si l’en est de l’inélégance revendiquée par les porteurs de joggings informes qui peluchent à l’entre-jambes.
C’est enfin ne plus entendre le tintement obsédant de la petite cuiller qui touille le verre tulipe pour de longues minutes alors qu’il n’y a rien à touiller d’autre qu’un peu d’herbe de thé. Ding  ding ding cloche qui sonne le glas de tout autre boisson, comme une interdiction supplémentaire envers le café maudit et souvent remplacé par une chimie instantanée.
Le thé turc, quel ennui !
 Les premiers jours il est un secours au soifs inutiles et puis, comme la chanson entendue le premier jour quand on débarque à Cuba : «  commandante Che Guevara…. » on sourit de plaisir, mais après l’avoir entendue à toutes les sauces on ne peut plus l’entendre avant cent ans.
 Le thé turc c’est pareil, au début c’est du folklore liquide puis rapidement c’est un prétexte à la vacuité car il n’y a rien d’autre à se mettre sous la glotte sauf à se soumettre aux boissons à bulles américaines.
Que l´Islam devait être beau avant que les hommes ne le façonnent à leur piètre volonté de dominer leurs femmes, leurs sœurs et leurs mères.

Retour par chez les Grecs

Monastères plantés sur des Météores. Une autre façon pour un clergé d’échapper au fisc…

En Grèce tout commence et fini par des bateaux. La Grèce a pris feu. Difficile d’éteindre un feu de Grèce.

Après les flots, viennent Venise, le Piémont et La Ligurie